• STRESS ET MALADIESNous connaissons parfaitement l'impact de nos émotions sur l'équilibre de l'organisme en général.

    Négliger les souffrances psychologiques chez une personne montrant un désordre physiologique, c'est la probabilité de passer à côté de l'essentiel !

    Praticien de santé, combien de fois ai-je commencé un accompagnement par une ou plusieurs séances de psycho énergétique (EFT) chez des consultants venus me voir pour un suivi en naturopathie ou en fasciathérapie?

    "...La médecine du 21è siècle, c'est la Psyco Energy..." - Bruce Lipton*

    Le stress

    Si le stress n’est pas une maladie mais qu’au contraire il est vital, il peut tout à fait conduire à diverses maladies en cas de chronicité.

    Le stress permet à l’organisme à s’adapter continuellement aux stimuli environnementaux et assure notre survie face à un danger imminent.

    Le stress  passe d’un niveau d’équilibre appelé homéostasie, à un stade de résistance.

    Dans le cas où les différentes stimulations perdurent il passe à la phase d’épuisement et peut entraîner les pathologies.

    Les réactions

    Lorsque le stress atteint la phase d’épuisement, cela signifie que le système sympathique s’épuise à cause d’un fonctionnement continu, et le système parasympathique devient hyperactif, ne pouvant plus assurer son fonctionnement de base dont la restauration d’énergie. Il n’y a plus d’homéostasie.

    La réaction pathologique est différente d’une personne à une autre, selon la carte génétique de chacun :

    Eczéma, psoriasis, cancer, dépression, douleurs…

    Le stress pathologique

    - Il est répétitif

    - Il est inévitable

    - Il est indésirable

    Le stress déclenche des stimulations d’hormones, (adrénaline), et de neurotransmetteurs, (noradrénaline), inhibant les fonctions de lymphocytes et des monocytes, d’où déficience immunitaire.

    Ces stimulations sont énergivores et sont destructrices de nutriments, (Vitamine C).

    Le stress est toujours inflammatoire, provoquant la prolifération des radicaux libres, c’est pourquoi les surrénales libèrent toujours du cortisol.

    Il provoque la destruction du cuivre (anti – inflammatoire).

    La baisse du cortisol, en cas de trop grande sécrétion, favorise les risques de maladies cardiovasculaires, de diabète…

    En cas de stress prolongé, la production de cortisol participe à la prise de poids. L’organisme étant en état d’alarme, de combat, va stocker de l’énergie pour répondre à toutes éventualités.

    Le stress déclenche une production d’acétylcholine, favorisant l’ulcère.

    Il produit l’hormone magnésuriante, accélérant l’apparition de la fatigue.

    Les risques cardiovasculaires

    Les plaques d’athéromes provoquent le rétrécissement des coronaires et des artères qui irriguent le cœur pouvant aboutir à un infarctus du myocarde. Très souvent le stress favorise le tabagisme, l’hyper lipémie, la sédentarité accentuant ces risques cardiovasculaires.

    Au Japon le  karôshi désigne la mort subite  au travail par arrêt cardiaque. Le karôshi est reconnu comme maladie professionnelle. C’est probablement l’accélération de la fréquence cardiaque par le biais de la sécrétion d’adrénaline en grosse quantité  qui est à l’origine de ce phénomène lors d’un surmenage.

    Les troubles de l’anxiété

    Différents troubles physiologiques peuvent accompagner une anxiété, crampes musculaires, palpitations cardiaques,  douleurs   thoraciques, maux de tête, gorge serrée, nœud dans l’estomac, perte ou augmentation de l’appétit, fatigue générale…

    Il arrive que l’anxiété se porte sur une situation bien déterminée, devenant un trouble phobique. Une personne phobique peut être très handicapée et subir des crises phobiques, par exemple pour celles souffrant d’agoraphobie.

    Dans certains cas l’anxiété peut être transformée en troubles obsessionnels compulsifs, (TOC). Ici pour calmer son  anxiété, l’individu va mettre en place dans son quotidien des routines qui deviennent de plus en plus répétitives jusqu’à troubler la vie sociale.

    La spasmophilie fait partie des troubles de l’anxiété. Le spasmophile a une grande sensibilité émotionnelle qui se transforme en une crise subite. Palpitations,  vertiges, fourmillements, paupières qui tressaillent... font parties des symptômes de la spasmophilie.

    La dépression

    Elle survient surtout après un stress prolongé et important. La personne dépressive ressent de la fatigue en permanence, de la tristesse, du désintérêt.

    La dépression peut déboucher sur le suicide.

    Les troubles psychosomatiques

    Ils regroupent l’ensemble des troubles, syndromes et  symptômes ayant une base de départ psychologique.

    Les plus fréquents sont les troubles gastro intestinaux avec les ballonnements, ulcères, constipations, colopathie fonctionnelle…

    Les troubles cutanés tels qu'eczéma, psoriasis, herpès, couperose… résultent d’un stress.

    D'autres troubles comme  certaines migraines,  prise ou perte de poids,  perte de libido peuvent être impactés par le stress.

    Les troubles  immunitaires

    Le stress chronique, épuise l’organisme qui devient fragilisé et risque d’être débordé pour contrer toute attaque.

    Si le trouble psychique n’est pas la principale cause de toutes ces maladies, il intervient souvent en facteur de risque. Parfois il est le principal déclencheur, (douleurs…).

    Il convient de gérer le stress en éliminant toutes les émotions perturbantes. Car si se libérer du stress est impossible, se libérer des causes du stress est tout à fait possible.

    Intérêts de la Psycho Energie

    La Psychologie Énergétique (Energy Psychology) est  une branche de la psychologie moderne regroupant les  diverses Techniques psychothérapeutiques considérant l’Homme dans sa globalité.

    Des Méthodes de Psycho Energie comme l’EFT permettent de travailler sur les paramètres responsables des inconforts psychologiques en rééquilibrant  le système énergétique corporel.

    Méthode douce et autonome, l’EFT est facile à utiliser dans le quotidien pour contrôler les différents stresseurs et reprendre sa liberté face à des situations, des émotions, qui n’ont pas quant à elles à nous contrôler.

    Cette Méthode est en quelque sorte une acupuncture émotionnelle, où les aiguilles sont remplacées par les doigts.

    Des études en épigénétique, (étude de l’influence de l’environnement sur les cellules), démontrent que les émotions    influencent chaque cellule du corps. L’esprit dirige le fonctionnement génétique.

    Les Techniques de Psycho Énergétiques, (EFT), s’appuient sur ces études, (Bruce Lipton),  et font évoluer la prise en charge du stress  et du mal - être en général, (physique et psychique),  avec douceur.

    Libération des perturbations émotionnelles générant le stress

    La Méthode E.F.T fait partie des Méthodes de Libération Émotionnelle.

    Cette Méthode est née de la rencontre entre la Médecine Traditionnelle Chinoise et la Psychologie Occidentale.

    Méthode très douce, non traumatisante, elle ne fait pas revivre les traumatismes passés, son efficacité est durable.

    Avec la Méthode EFT (Emotional Freedom Techniques), on ne va pas s’intéresser au souvenir traumatisant qui peut être à l’origine de l’inconfort émotionnel, mais on va s’attaquer à la cause directe de l’émotion négative, c'est-à-dire :

     « LA PERTURBATION DU SYSTÈME ÉNERGÉTIQUE CORPOREL ».

    Travailler à partir du souvenir lui - même va accentuer « LA PERTURBATION DU SYSTÈME ÉNERGÉTIQUE CORPOREL ». Rééquilibrer le flux énergétique, permet de gagner un temps inestimable, et évite de revivre le  souvenir du traumatisme. Il peut toutefois y avoir parfois un léger inconfort à la remémorisation du problème.

    La Méthode EFT implique de tapoter certains points d'acupuncture situés sur nos méridiens en pensant à la situation qui préoccupe.

    Ainsi, les méridiens perturbés se rééquilibrent. La situation dérangeante reste ancrée dans la mémoire, mais elle est déchargée de toute intensité émotionnelle négative  perturbante.

    Toutes les émotions négatives peuvent être abordées par la Méthode E.F.T : Peurs, phobies, dépendances, chagrin, colère, anxiété, culpabilité, mauvaise estime de soi, traumatismes divers.

    Dans les cas d'inconforts physiques, en complément de soins médicaux, l'E.F.T est fort intéressante.

    Tous les événements passés sont enregistrés dans toutes nos cellules.

    Le subconscient fait remonter les émotions liées aux douleurs et inconforts physiques.

    La Méthode EFT rompt l’Inversion Psychologique.

    La Méthode EFT favorise la communication positive entre l’esprit et chaque cellule du corps.

    Des études en épigénétique, (étude de l’influence de l’environnement sur les cellules), démontrent que les émotions influencent chaque cellule du corps. L’esprit dirige le fonctionnement génétique.

    Les Techniques de Psycho Énergétiques, (EFT), s’appuient sur ces études, (Bruce Lipton),  et font évoluer la prise en charge du stress  et du mal - être en général, (physique et psychique),  avec douceur.

    Il convient de gérer le stress en éliminant toutes les émotions perturbantes. Car si se libérer du stress est impossible, se libérer des causes du stress est tout à fait possible.

     

     * Chercheur en biologie cellulaire, épigénéticien

     

    EFT : MÉTHODE PSYCHO ÉMOTIONNELLE RECONNUE SCIENTIFIQUEMENT

    PROGRAMME FORMATIONS EquilibreSante®

     

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     STRESS ET MALADIES

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  • - L'EFT : la méthode bonheur pour tous?Voici un article relatant l'intérêt grandissant de l'EFT dans le monde de la santé.

     
     
    Je me permets de signaler que Technique(S) est au pluriel. En effet l'EFT est "Emotional Freedom Techniques". C'est pourquoi je parle d'avantage de Méthode car dans le langage le pluriel ne s'entend pas. Il existe en effet différentes techniques dans l'utilisation de cette Méthode; techniques transmises par Gary Craig et celles que chaque praticien peut rajouter. D'autre part si nous faisons bien remonter l'émotion perturbante de notre patient, je corrige le fait que nous utilisons d'emblée des phrases positives pour se libérer des émotions négatives. Nous restons dans l'émotion en répétant des phrases négatives en liaison avec le problème à traiter.
     - L'EFT : la méthode bonheur pour tous?


    ARTICLE PARU DANS LE JDD (2 septembre 2014)

    L'EFT : la méthode bonheur pour tous?

    À VOTRE SANTÉ - Chaque semaine, Charlotte Langrand, journaliste pour les pages Tendances du Journal du Dimanche, décrypte les méthodes de bien-être et de nutrition pour prendre soin de soi simplement. Zoom sur l"Emotional Freedom Technique", une pratique qui s'attaque à nos angoisses et nos peurs.

    Le site le proclame : c’est la "découverte de santé la plus utile de ces 100 dernières années". L’affirmation est osée mais, sans aller jusqu’à établir un classement des meilleures avancées médicales, l’EFT (Emotional Freedom Technique) connaît en effet un succès grandissant auprès des praticiens de médecines complémentaires, en raison de sa grande accessibilité pour les patients. Concrètement, cette technique consiste à tapoter avec le bout de ses doigts les points d’entrée des méridiens énergétiques utilisés en acupuncture, en répétant une phrase positive en rapport avec le problème à traiter. Il s’agit ainsi de résoudre des soucis émotionnels précis ancrés dans l’inconscient depuis longtemps, en soulageant la mémoire émotionnelle, qui a été marquée par un traumatisme initial. C’est donc le domaine de la psychothérapie qui s’empare en premier lieu de cette thérapie énergétique basée sur le lien entre le corps et l’esprit.

    Lutter contre les émotions négatives ou les "tocs"
    Une séance agit en deux temps : identifier le problème à résoudre en discutant avec le patient, à l’aide de questions orientées qui indiqueront quelle est l’origine du problème, puis la répétition de phrases positives répétées en stimulant les points d’énergie. Ce processus va ainsi libérer les émotions négatives comme la phobie, la tristesse, la colère, l’anxiété mais aussi certains "tocs" comme se laver les mains souvent ou des problèmes de mauvaise image de soi, d’allergies, d’obésité… Cette méthode se situe à la croisée des chemins de nombreuses pratiques comme l’auto-hypnose, la méditation, la sophrologie ou l’accupression.

    L’EFT est née de la synthèse de médecines douces par plusieurs médecins : l’acupuncture appliquée à la kinésiologie par le chiropracteur George Goodheart dans les années 1960, à laquelle le psychiatre australien John Diamond ajoute des phrases de psychologie positive dans les années 1970. Roger Callahan perfectionne ensuite la méthode avec la technique du "tapotage" et de concentration sur un problème émotionnel mais elle reste encore compliquée à utiliser. C’est Gary Craig, ingénieur et coach en développement personnel, qui simplifie et popularise l’EFT dans les années 1990, en la rendant accessible à tous, en établissant un protocole de points plus facile à pratiquer.

    "L'EFT pour tous"
    En France, l’une des élèves de Gary Craig est devenue l’ambassadrice de l’EFT : outre le site internet officiel de la Fédération, Geneviève Gagos vient d’écrire un livre, "l’EFT pour tous", chez Marabout. "Cette technique est révolutionnaire, les résultats sont extraordinaires, témoigne le docteur Frédéric Rosenfled, médecin psychiatre à la clinique de Lyon Lumière, formé par Geneviève Gagos. Elle fonctionne très bien, j’ai même traité des patients psychotiques ou des personnes en grande souffrance avec cette méthode. C’est le 21e siècle." L’EFT marcherait également très bien sur les enfants, très réceptifs à son côté "ludique". Pour plus d’efficacité, il est même possible de répéter l’exercice seul, après les premières séances, comme on ferait de l’auto-hypnose ou de la méditation chez soi.

    Charlotte Langrand - Le Journal du Dimanche
     
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  • Les émotions, une arme anticancer?

    Par , publié le 24/09/2014 à 15:14

    C'est une piste dérangeante, y compris pour les médecins : les individus qui taisent leur ressenti et masquent leurs inquiétudes seraient plus exposés au risque de développer une tumeur. Il faudrait alors agir sur leur mode de relation aux autres. 

     

    Les émotions, une arme anticancer?

     

    Bernard Asselain, bio statisticien à l'Institut Curie, estime que "la personnalité joue sans doute un rôle important dans la manifestation du cancer."

     © JPGuilloteau/L'Express

     

    Tous les cancérologues ou presque le disent, sur le même ton réprobateur : beaucoup de leurs patients cherchent une explication à leur pathologie dans leur vie personnelle. Ils incriminent leurs problèmes conjugaux, leur licenciement, la rupture avec leur famille, la perte d'un être cher : "Si je suis tombé malade, docteur, c'est parce que j'ai perdu le moral, après ce que j'ai enduré pendant toutes ces années..."  

    A ces patients téméraires, il faudrait ajouter les prudents qui gardent leur conviction pour eux, par crainte de mettre leur médecin en colère. Car, dans le milieu médical, l'idée qu'un choc émotionnel ou un chagrin trop longtemps contenu puisse provoquer le cancer est taxée, au mieux, de pure croyance, au pire, de bêtise tout juste bonne à accabler des patients déjà tombés bien bas. 

    Deux champs de recherche complémentaires très actifs

    Les scientifiques, eux, jugent au contraire le sujet digne d'intérêt. Depuis plusieurs décennies, ils étudient des échantillons de population à travers le monde afin de vérifier si des facteurs psychologiques pourraient expliquer la survenue de cancers. Cette méthode ne leur a pas permis jusqu'ici de conclure, mais une nouvelle approche, née des progrès fulgurants de la biologie, apportera peut-être la réponse.  

    Yvane Wiart, chercheuse en psychologie à l'université Paris Descartes. Son enquête est centrée sur le profil des répressifs affectifs, dits aussi "alexithymiques".

    Yvane Wiart, chercheuse en psychologie à l'université Paris Descartes. Son enquête est centrée sur le profil des répressifs affectifs, dits aussi "alexithymiques".

    © JPGuilloteau/L'Express

    Deux champs de recherche complémentaires sont actuellement très actifs. Le premier porte sur les étapes conduisant à la formation d'une tumeur, en résumé, une cascade de mutations survenant accidentellement lors du renouvellement des cellules. Le second, sur les perturbations de l'organisme chez les individus en situation de stress prolongé. Le croisement de ces connaissances récentes ouvre une piste à la fois prometteuse et dérangeante : et si certaines personnes, davantage sensibles au stress psychologique en raison de leur caractère taiseux, étaient "prédisposées" à développer un cancer? 

    A l'université Paris-Descartes, la chercheuse en psychologie Yvane Wiart s'est lancée dans cette voie, explorant la littérature scientifique la plus ardue sur le sujet. Très vite, son enquête s'est centrée sur un profil spécifique d'individus, ceux qui "prennent sur eux" en toutes circonstances et se montrent d'humeur toujours égale. Passés maîtres dans l'art de réprimer leurs émotions, ces grands calmes ne laissent jamais rien paraître de leur colère ou de leur détresse. On les croit sereins mais, en réalité, leur mode relationnel tout en retenue soumet le corps à un niveau de stress élevé, faisant le lit du cancer. C'est en tout cas la thèse brillamment défendue par Yvane Wiart dans le livre Stress et cancer, quand notre attachement nous joue des tours, qu'elle vient de publier aux éditions De Boeck. A ses risques et périls... 

    Car le fait d'évoquer un lien possible entre le psychisme et la maladie peut, en soi, provoquer des réactions épidermiques chez les cancérologues. Pour s'en convaincre, il suffit d'un échange avec le spécialiste américain Siddhartha Mukherjee. Interrogé précédemment sur la question, l'affable lauréat du prix Pulitzer pour son histoire du cancer (1) a perdu son sangfroid. "Ceux qui propagent ce genre d'idées sont des charlatans ! a-t-il lancé. Qu'ils arrêtent de culpabiliser les patients ! Les gens finissent par croire que c'est leur faute s'ils sont malades, ils se disent qu'ils en sont là parce qu'ils se sont rendus malheureux, alors qu'ils ont besoin d'énergie pour se battre." 

    Un questionnement très fréquent chez les patients

    Avec les médecins français aussi, on avance en terrain miné. "Depuis que le monde existe, l'être humain tombé malade veut savoir pourquoi cela lui arrive, philosophe le Pr Simon Schraub, administrateur national à la Ligue contre le cancer. Il serait tentant de chercher la réponse dans le psychisme mais, à ce jour, rien ne permet d'affirmer que ce facteur intervient dans la survenue d'un cancer!" 

    L'Institut national du cancer (Inca), l'autorité chargée de coordonner la lutte contre la maladie, affiche, lui aussi, une position prudente. "Les études portant sur le rôle de la personnalité des patients dans le cancer sont contradictoires et ne permettent pas de confirmer un lien de cause à effet", affirme Hermann Nabi, l'épidémiologiste responsable du département recherche où l'on évalue le rôle des facteurs psychiques. Un brin kamikaze, le Pr Jacques Rouëssé a accepté de préfacer l'ouvrage d'Yvane Wiart.  

    Hermann Nabi, épidémiologiste à l'Institut national du cancer. "Les études ne permettent pas de confirmerun lien entre maladie et personnalité", selon l'Institut national du cancer.

    Hermann Nabi, épidémiologiste à l'Institut national du cancer. "Les études ne permettent pas de confirmerun lien entre maladie et personnalité", selon l'Institut national du cancer.

    © JPGuilloteau/L'Express

    "On ne peut pas balayer d'un revers de main un questionnement qui revient si souvent chez les malades, estime cet ancien directeur du centre de lutte contre le cancer René Huguenin à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), membre de l'académie de Médecine. C'est pourquoi j'ai apporté ma caution à cette démonstration audacieuse mais rigoureuse, qui s'appuie sur plus de 300études scientifiques internationales." Pour Yvane Wiart, l'erreur consiste à mettre tous les travaux dans le même sac. "Ce lien n'apparaît pas quand les catégories psychologiques utilisées pour classer les sujets sont mal définies, tranche-t-elle. Mais il est net dans les études qui des répressifs affectifs, que les neurobiologistes ont rebaptisés "alexithymiques"". Du grec lexis (mots), thymos (humeur), précédés du "a" privatif, l'alexithymie désigne la difficulté à exprimer ses émotions. 

    Les effets du stress chronique

    Dans un portrait à grands traits, la chercheuse décrit l'individu alexithymique comme "faisant preuve d'une certaine incapacité à identifier ses émotions, à les mettre en mots [...]. Il privilégie les aspects pragmatiques des situations, qu'il est capable de décrire très en détail. Sa vie imaginaire se révèle assez limitée, ainsi que ses capacités d'introspection. Il recourt de préférence à l'action, surtout lorsqu'il est confronté à des expériences chargées d'affect. Il a tout autant de difficultés à reconnaître et à faire face aux émotions d'autrui, et il fait alors preuve d'un certain manque d'empathie."  

    Autrement dit, l'alexithymique se montre efficace pour résoudre les problèmes matériels, mais se retrouve désarçonné, voire paralysé, quand l'affectif s'en mêle. Il cherche donc à éviter les conflits, se montrant le plus souvent coopératif et extrêmement patient visà- vis des autres. On retrouve le même profil sous d'autres noms, "type 1" ou "type C", dans les recherches menées à partir des années 1980 sur les personnalités prédisposées au cancer. 

    S'il ne fallait retenir qu'une seule des nombreuses études citées dans l'ouvrage, ce serait, pour Yvane Wiart, celle de l'éminent psychologue britannique d'origine allemande Hans Eysenck. Ce spécialiste a suivi pendant dix ans, en Yougoslavie, 1 353 personnes âgées d'une soixantaine d'années. Chez les sujets de "type 1", 46,2% sont décédés d'un cancer, contre seulement 0,6% chez les personnes à l'écoute de leurs émotions, regroupées dans le "type 4", considéré comme protecteur vis-à-vis de la maladie. On retrouve le même écart chez d'autres sujets vivant, eux, en Allemagne. "Quand ces chiffres ont été publiés, en 1988, ils ont suscité le doute, sous prétexte qu'ils étaient trop beaux pour être vrais ! s'exclame Yvane Wiart. Mais le principal détracteur d'Eysenck les a vérifiés et, finalement, il a présenté des excuses publiques." 

    Comment expliquer, cependant, qu'on puisse se "fabriquer" une tumeur à force d'avaler des couleuvres et d'ignorer son propre ressenti? La clef pourrait se trouver dans les mécanismes de réaction au stress, en grande partie élucidés aujourd'hui. Selon la thèse d'Yvane Wiart, les répressifs affectifs, qui ne savent ni formuler leurs besoins affectifs, ni deviner ceux des autres, sont soumis à de fortes tensions relationnelles. "Cette forme méconnue de stress chronique a les mêmes effets que d'autres, plus évidentes, comme la pression au travail ou encore l'arrivée d'un enfant lourdement handicapé dans une famille", affirme la psychologue. 

    Lesquels? D'abord, un affaiblissement des défenses immunitaires. Le stress fait notamment baisser le nombre et l'efficacité des globules blancs chargés de l'élimination des cellules anormales, dont les cellules cancéreuses. Ensuite, et c'est moins connu, il agit au coeur même des chromosomes, ces bâtonnets formés de brins d'ADN porteurs de l'information génétique de chaque individu. 

    "La personnalité, un rôle important dans la manifestation du cancer

    La biologiste américaine Elizabeth Blackburn, couronnée en 2009 par le prix Nobel, a montré qu'il accélère l'usure naturelle des télomères, des embouts de protection situés à l'extrémité des chromosomes. A force, les brins "s'effilochent", comme ceux des lacets de chaussure. Quand la cellule se duplique, il se produit des erreurs de copie de l'ADN, c'est-à-dire des mutations potentiellement malignes. La cellule mutée n'a plus qu'à profiter de la perturbation du système immunitaire pour passer au travers des mailles du filet. 

    Siddhartha Mukherjee, cancérologue au Presbyterian Hospital de New York. "Qu'ils arrêtent de culpabiliser les patients! Les gens finissent par croire que c'est leur faute s'ils sont malades."

    Siddhartha Mukherjee, cancérologue au Presbyterian Hospital de New York. "Qu'ils arrêtent de culpabiliser les patients! Les gens finissent par croire que c'est leur faute s'ils sont malades."

    © JPGuilloteau/L'Express

    Afin de nourrir le débat, L'Express a demandé à deux scientifiques reconnus de se plonger dans l'ouvrage d'Yvane Wiart. Pour Hermann Nabi, l'épidémiologiste de l'Inca, le livre "repose sur l'idée, fausse, qu'on sait tout sur le déclenchement du cancer". Et d'ajouter : "Il reste beaucoup trop de zones d'ombre pour que la démonstration soit convaincante." A l'institut Curie, à Paris, Bernard Asselain, chef du service de biostatistiques, estime au contraire que "le raisonnement se tient" et que, oui, "la personnalité joue sans doute un rôle important dans la manifestation du cancer". Mais il lui paraît difficile, au vu des connaissances actuelles, de dire dans quelles proportions. 

    L'urgence, pour Yvane Wiart, n'est pas là. Elle réside dans la prise de conscience, chez les répressifs affectifs, de l'impact négatif sur la santé de leur manière d'être. Rejoignant en cela l'opinion de chercheurs spécialisés dans la chimie des émotions, elle souligne que la qualité des liens tissés avec l'entourage ménage l'organisme sur le long terme. Et que si, chez l'humain, être éminemment social, le mode relationnel s'installe dès l'enfance, il n'est jamais trop tard pour en changer.  

    "Le principal obstacle tient à notre refus instinctif, une fois adulte, d'examiner en détail les conditions dans lesquelles nous avons grandi, les manques affectifs dont nous avons pâti, parce que nous continuons à vouloir protéger l'image de nos parents", souligne la psychologue. Il s'agit, en somme, de porter un regard lucide sur la manière dont on a été élevé. Pas si facile, mais manifestement salutaire. 

    (1) L'Empereur de toutes les maladies. Une biographie du cancer (Flammarion). 


    Source : l'Express

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  • Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire II ?

     

    La psycho-neuro-immunologie, des recherches prometteuses

    Du passé à l'avenir en passant par le présent
    pensées système immunitaire
    pensées système immunitaireDans l'article précédent sur Nos pensées et le contrôle de notre système immunitaire, nous avons jeté des bases en parlant de l'histoire de la psycho-neuro-immunologie.
    pensées système immunitaire
    C'était pour le passé. Que nous réserve l'avenir ? Une des recherches les plus prometteuses dont j'ai eu vent est un genre de biofeedback très avancé. Imaginez porter des lunettes spéciales contenant un écran vous montrant l'état d'une tumeur ou d'une maladie à laquelle vous faites face ; ces lunettes et vous-même êtes reliés à un logiciel de biofeedback. Nous savons que nos pensées peuvent influencer notre système immunitaire ; le logiciel de biofeedback surveille vos émotions (provenant de vos pensées) et vos réactions et les projette sur l'écran. À un certain moment, vous remarquez, sur l'écran, que la tumeur commence à décroître ou que la maladie perd du terrain. En vous avertissant, le logiciel vous permet de prêter attention à l'état dans lequel vous vous trouvez à ce moment précis, pour que vous puissiez y rester et que vous parveniez à y revenir, à loisir... jusqu'à ce que la tumeur ou la maladie disparaisse. Ces recherches sont en cours... Le logiciel est déjà en usage... les lunettes à écran pas encore.
    pensées système immunitaire
    pensées système immunitaireQue faire en attendant ? La relaxation et l'imagerie semblent être les deux modalités les plus prometteuses pour l'autoguérison ; elles n'ont pas besoin d'instrumentation compliquée et coûteuse. C'est durant la relaxation que le corps se guérit. Si l'on invite le subconscient à nous guider par des images de relaxation appropriées à la dysfonction, cela accélère considérablement le processus.
    pensées système immunitaire
    D'un autre côté, on peut aussi consulter des ouvrages qui nous aideront à comprendre notre état et nous mettrons peut-être sur la piste de la guérison.

    Les émotions qui nuisent à la santé
    pensées système immunitaire
    Souvenez-vous que nous sommes formés d'énergie qui vibre à des fréquences différentes. Toute émotion à une fréquence particulière ; certaines nous conduisent vers la santé, d'autres vers la maladie et même la mort. Bien que je me méfie des plats tout préparés quant aux interprétations que l'on donne aux maladies, j'ai trouvé un auteur qui semble avoir un discernement exceptionnel et qui "voit juste" dans la plupart des cas. Par contre, la source de l'émotion qu'il mentionne, qui conduirait à la maladie, ne me semble pas aussi exacte, à moins que l'on ne tienne compte de l'ADN émotionnel ou des vies antérieures, selon vos croyances.
    pensées système immunitaire
    Le Dr Narayan Singh Khalsa, Ph.D., a fait une étude extensive reliant les sentiments aux troubles physiques. Les émotions qui causent le plus de problèmes de santé, selon lui, sont : être critique, en colère, avoir du ressentiment, être accablé de culpabilité, de honte, avoir un chagrin profond ou vivre dans la crainte et l'angoisse. Le Dr Khalsa décrit ces émotions :


    aliments
    Une attitude critique provient d'un sentiment de vouloir tout contrôler et peut nous amener à des problèmesd'arthrite. pensées système immunitaire
    La colère provient d'avoir buter sur des obstacles qui n'ont pas été surmontés et que l'impuissance ressentie est projetée sur les autres et sur l'Univers. Les problèmes qui en résultent peuvent prendre la forme de furoncles, de sensations de brûlures, de fièvre, d'infections ou d'inflammations.
    Celui qui éprouve du ressentiment a souvent été plongé dans une situation où il s'est senti être victime et impuissant, ce qui le ronge à l'intérieur et peut amener le corps à développer des tumeurs et des cancers.
    La culpabilité, c'est de la colère tournée sur soi-même. On se punit et on se fait mal. L'emphysème et l'herpèspeuvent en résulter.
    La honte est un sentiment profond de culpabilité généralisée, qui s'attaque au sang et au foie.
    Le chagrin profond fait suite à une perte ou à la privation et touche en général lespoumons, les reins et la vessie.
    Vivre dans la crainte et l'angoisse met le système en alerte constante, fatiguant les glandes surrénales. On est la proie au stress, avec ses réactions de fugue, fuite ou paralysie. La digestion et le système immunitaire en pâtissent.

    pensées système immunitaireToutes ces émotions sont des émotions qui peuvent être saines, si elles sont passagères. Un des médecins avec lequel je travaillais disait que les émotions ne sont que de l'énergie en mouvement... (e-motion = energy in motion) ; elles doivent nous traverser mais pas s'incruster. C'est lorsqu'elles restent bloquées qu'elles causent des problèmes.
    pensées système immunitaire
    Spirituellement, le mal-être peut également provenir d'un sentiment d'isolement ou de séparation d'avec Dieu, l'Univers ou cette puissance supérieure qui crée un vide lorsque nous nous sentons déconnectés. Le mal-être a un message important : quelque chose doit changer!

    Prêtez attention aux signes précurseurs
    pensées système immunitaire
    Un cancer, par exemple, ne nous tombe pas dessus d'un jour à l'autre. Il y a une période d'incubation qui peut aller de 6 mois à 20 ans. Lorsque vous obtenez un diagnostic, posez-vous les questions suivantes : quels étaient mes sentiments, mes pensées, mes fantaisies, mes rêves, ainsi que les événements durant cette période de ma vie ou la précédant ? Quel événement traumatisant pourrait être à la source de mon problème maintenant ? Qu'est-ce que je n'ai pas digéré ? En général, on trouve un choc quelconque, qui n'a pas été résolu, entre 6 et 12 mois précédant la dégradation de la santé. La détérioration, allant de la phase 1 à la phase 8 (voir le schéma ci-dessous), peut se faire très progressivement ou très rapidement, selon les cas.
    Ayurvéda

    Il faut aussi tenir compte du fait que les maladies catastrophiques et dégénératives ont plus d'une source de déséquilibre. Pensons au mode de vie, à l'alimentation, à l'environnement, etc. La plupart des gens de nos jours réalisent l'importance de l'alimentation dans le bien-être, mais omettent souvent de faire le lien entre les émotions et le mal-être, sujet de la psycho-neuro-immunologie.

    Exemples de troubles physiques pouvant avoir commencé par des problèmes psychologiques
    pensées système immunitaire
    Ne prenez pas les exemples suivants comme paroles d'Evangile. Bien que le pourcentage justifiant un rapport entre le physique et le psychologique soit étonnamment précis, il n'est pas garanti à 100 %. Je donne ci-dessous quelques exemples pour démontrer que les études qui ont été faites confirment que les pensées et les émotions ont un effet sur le bien-être. Rappelons que les pensées/émotions influencent le système nerveux, qui influence le système immunitaire. Les analyses du Dr Khalsa remplissent un manuel de 450 pages ; je n'en donne ici que quelques détails.

    A.
    pensées système immunitaire
    Douleurs Abdominales
    1.
    pensées système immunitaire
    elles commencent souvent suite à une expérience intense de crainte de ne pas pouvoir survivre ;
    pensées système immunitaire
    2. tendance à être perfectionniste et à vouloir s'occuper de tous les détails ;
    3. avoir une nécessité compulsive de "sauver" les autres.
    B. Bronchite
    La crainte, la tension et un sentiment d'instabilité règnent souvent chez ces personnes. Lorsqu'elles sont stressées, elles ont un sentiment d'insécurité et ne se sentent pas protégées. Elles peuvent se sentir séparées du monde et de Dieu. Souvent en colère contre elles-mêmes, elles doivent expier leurs fautes et souffrent de honte et de culpabilité.
    C. Problèmes de cœur
    Les personnes en question souffrent d'un cœur brisé, ont peur d'être abandonnées ou s'attendent à un rejet, mais cherchent désespérément à être secourues. Elles n'ont pas le sens d'avoir une valeur propre ou de mériter d'être aimées.
    pensées système immunitaire
    D. Problèmes de bas du dos
    C'est le point pivot de tous les mouvements du corps. Lorsque des problèmes se développent dans cette région, cela veut souvent dire qu'il y a un déséquilibre de pouvoir, un échange inégal d'énergie (on donne trop et on reçoit trop peu), un sentiment d'injustice et de manque d'harmonie, souvent une crainte d'échec financier ou de manque d'argent.
    E. Epilepsie
    Les individus souffrant d'épilepsie ont l'impression d'être persécutés par les personnes de leur entourage et par leur environnement ; ils se sentent accablés et livrés à une lutte intérieure intense, bien qu'ils exagèrent la sévérité des événements dans leur esprit.
    F. Fatigue
    "À quoi bon ?" est souvent la question que se posent les gens fatigués. Ils s'ennuient et manquent d'amour pour la vie qu'ils ont. Ils ne s'engagent pas et tendent à éviter les responsabilités.
    G. Goutte
    L'impatience peut être un problème, ainsi que de la colère refoulée qu'il vaudrait mieux relâcher. Les gens souffrant de goutte aiment la "bonne" vie, boire et manger, un peu trop, les menant à l'auto-intoxication.
    H. Hyperactivité
    "On me demande trop et je n'y arriverai pas" est souvent le cri de la personne souffrant d'hyperactivité. Elle fait des efforts désespérés pour se distraire des demandes énormes et impossibles qu'elle ressent sur elle.
    I. Inflammation
    On "voit rouge". Il y a un ressentiment chronique, de l'irritation, de l'ennui et de la colère concernant une situation qui est allée trop loin. C'est un conflit intérieur très intense, qui prend une forme physique.
    J. Jaunisse
    Le cynisme, pessimisme et nihilisme entrent en jeux dans la jaunisse, ainsi qu'un manque d'amour, de compassion et de tolérance, allié à de la déception, du découragement et du dégoût.
    K. K.O.
    Effrayés de ce qui les attend, ils préfèrent s'évanouir plutôt que de faire face à une situation qui les dépasse.
    L. Laryngite
    C'est une peur de s'exprimer, de demander ce dont on a besoin, parce que l'on n'est pas sûr si on peut l'obtenir ou si cela peut se retourner contre soi ; c'est aussi une crainte de ne pas être à la hauteur, de ne pas pouvoir répondre à des questions ou à des critiques.
    M. Ménopause
    Peur de ne plus être désirée ; c'est la fin d'une période de la vie d'une femme, qui peut être ressentie comme une perte de direction et d'épanouissement. La femme peut craindre de ne plus être aimée et d'être rejetée, en plus de la peur du vieillissement.
    pensées système immunitaire
    N. Névralgies
    Il n'y a pas de pardon pour les personnes souffrant de douleurs dans les nerfs. Elles ne se pardonnent pas, ne se font pas confiance, pensent qu'elles ont besoin d'être punies et vivent dans la culpabilité. Elles éprouvent de l'angoisse à communiquer avec d'autres concernant leur situation. Il y a un blocage intérieur qui cause de grandes douleurs.
    O. Obésité
    1.
    pensées système immunitaire
    L'insécurité, la frayeur et le besoin de protection caractérisent les personnes qui souffrent d'obésité ;
    2. Elles ont absorbé beaucoup de colère provenant d'elles-mêmes et du milieu dans lequel elles vivent ;
    3. Elles sont alarmées par leur potentiel qui, s'il était exprimé, pourrait les ostraciser.
    P. Panique
    "Que se passerait-il si je devais me débrouiller tout(e) seul(e) ?"
    pensées système immunitaire
    1.
    pensées système immunitaire
    Peur d'être une mauvaise personne et d'avoir le pouvoir de faire quelque chose de mal ;
    2. Peur de trahir et détruire la famille si elle exprime ce qu'elle veut ou ce qu'elle voit ;
    3. Rage d'avoir été exploité(e) sexuellement.
    R. Respiration difficile
    Ne se sentent pas en sécurité et craignent de vivre en plénitude.
    S. Saignement
    Colère qui épuise l'énergie vitale ; sentiment de vivre dans un univers en colère, entouré de méchantes personnes qui ne pensent qu'à les ruiner et les mettre en danger.
    T. Tendinite
    Irritation intense provenant d'un conflit intérieur ; les personnes se demandent où elles vont et ce qu'elles font. Elles sont frustrées par ce qui se passe dans leur vie, mais craignent le changement et se culpabilisent.
    U. Ulcèree
    Celui-ci peut provenir d'une habitude de vivre dans la crainte et l'inquiétude ; les personnes se sont senties abandonnées et trahies et ont peur de souffrir de nouvelles séparations. Elles pensent qu'elles ne sont pas suffisamment bonnes et se reprochent leur infériorité.
    V. Problèmes de vision
    On ne veut pas voir la vie telle qu'elle est, car on ne pense pas pouvoir la gérer. On se sent souvent accablé et dépassé par les difficultés qu'on rencontre. Si l'on voit trop bien, cela pourrait nous démoraliser... on préfère donc avoir la vue brouillée.

    Comme je l'ai mentionné, ce n'est qu'un aperçu. Pour les ennuis de cou, par exemple, le Dr Khalsa examine les problèmes de cou à gauche, à droite, au milieu, devant, derrière, sur la partie supérieure, médiane et inférieure, de rigidité, de douleurs, de torticolis et d'entorse cervicale.
    Chaque vertèbre du dos reflète un problème distinct.
    Chaque dent et chaque doigt sont liés à un problème différent.
    pensées système immunitaire
    Lorsque j'étudiais l'imagerie guidée, on nous avait avertis que ce genre de littérature n'était pas très précis et, à l'époque, c'était bien vrai. Il valait mieux demander des informations au subconscient pour cerner le problème. J'ai ensuite étudié et appliqué le livre du Dr Khalsa et j'ai été fort surprise par l'aide qu'il m'a apportée. Je commence souvent par lire les liens entre symptômes et psychologie, demandant à mes clients si l'explication leur paraît plausible, ce qui est en général le cas. Nous utilisons la kinésiologie appliquée, pour nous assurer de l'importance du lien. Nous faisons quelques rondes de Tapping, puis, si nous avons besoin de renseignements supplémentaires, avons recours à l'imagerie guidée interactive et à l'holoénergétique (imagerie sur turbo), avant de passer à d'autres modalités.
    pensées système immunitaire
    pensées système immunitaireOn dit souvent que la colère est tout aussi mauvaise pour un foie qu'un verre d'alcool. Tous les traumatismes affectent le cœur. La vésicule biliaire est souvent le siège du ressentiment et la constipation nous montre qu'il y a quelque chose dont nous ne voulons pas nous débarrasser. Le corps parle... nous n'avons simplement pas encore appris son langage... bien qu'on l'utilise souvent : "J'en ai plein le dos (lumbago ?)... J'ai les jambes en coton (panique)... Je vois rouge (colère)... Je ne sais plus où donner de la tête (torticolis ?)... 

    Santé, bonheur et épanouissement
    pensées système immunitaire
    Je voudrais terminer sur une notre plus positive. Nous nous sommes penchés sur bien de problèmes et des troubles psychologiques. On pourrait y passer tout son temps, mais ce ne serait pas un bon équilibre. Voyons l'autre côté de la balance. Pourquoi ne pas aussi canaliser son attention sur la santé et des sentiments plus constructifs. Les pensées pénibles jouent un rôle sur les nerfs et le système immunitaire, mais les pensées joyeuses le font aussi. Cultivons donc des pensées revitalisantes.


    aliments
    La relaxation, la générosité, la joie et la renonciation au passé permettront à votre circulation d'avoir libre passage.
    L'amour, la joie et le pardon feront du bien à votre cœur.
    Le contentement et la tranquillité calmeront votre estomac.
    L'humilité, le bonheur, la bonne humeur et la joie font plaisir à votre foie.
    La joie permettra à votre intestin grêle de bien fonctionner.
    L'estime de soi est bon pour le gros intestin.
    La sécurité, la foi et la confiance en l'avenir permettront à votre rate et à votre pancréas de bien marcher.
    La tolérance, l'humilité, la modestie et l'intelligence aideront vos poumons à respirer.
    Le calme, l'assurance, l'ambition et l'énergie sexuelle équilibrée fortifieront les reins et les grandes surrénales.
    L'espoir, la légèreté et l'allégresse réjouiront votre thyroïde.
    L'amour, le pardon, l'initiative aident la vésicule biliaire.
    La paix et l'harmonie fortifieront la vessie.

    pensées système immunitaireLorsque l'on fait du jardinage, on enlève les mauvaises herbes (qui sont souvent d'excellentes plantes à vertus médicinales, mais ça, c'est un autre sujet), en même temps que l'on nourrit sa terre de ce dont les plantes ont besoin. Il en est de même pour notre terrain, le corps humain. Allier la lutte contre les dysfonctions (les mauvaises herbes), nourrir le terrain (le corps) et fortifier tout se qui va bien nous donnent une combinaison gagnante.
    pensées système immunitaire
    N'attendez pas que les mauvaises herbes envahissent et étouffent votre jardin / votre vie. Nourrissez votre corps... Contrôlez soigneusement vos pensées... Choisissez LA SANTE!

    Danielle J. Duperret
    Docteur naturopathe et holistique, ND/PhD - Las Vegas (USA)

     

    Article paru dans Energie Santé mai 2014.

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  • Nos pensées contrôlent-elles notre système immunitaire I ?

     

    Les mauvaises nouvelles d’abord
    autoguérison imageriethérapie quantiqueLes médias nous font part, presque quotidiennement, de l’apparition de foyers de maladies de part le monde, ainsi que de découvertes de nouveaux virus et de nouvelles bactéries résistantes aux antibiotiques. Les médecins se sentent impuissants contre ces assauts, qu’ils n’ont pas les moyens de combattre. Entre le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Sévère) causé par un coronavirus (virus très contagieux) qui s’est déclaré dans le Moyen-Orient, et le virus Ebola en Afrique, en passant par les nombreux virus qui causent les grippes annuelles, sans oublier les infections iatrogènes (contractées dans les hôpitaux ou suite à la pharmacodépendance), on peut se demander ce que l’avenir nous réserve. Une discussion avec un médecin ne m’a pas rassurée. Selon lui, les épidémies d’antan seront bientôt jeux d’enfants comparées à celles auxquelles nous ferons bientôt face.

     

    Elles ne m’inspirent pas
    thérapie quantique
    autoguérison imagerieJe n’aime pas les mauvaises nouvelles. Elles ne m’inspirent pas. Depuis mon adolescence, j’ai appris qu’à tout problème, il y a une solution. Passons aux bonnes nouvelles : imaginez votre vie si votre esprit pouvait avoir une mesure de contrôle, ou même le pouvoir d’influencer ce qui se passe dans votre corps. Futuriste ? Peut-être pas. Les recherches prometteuses de la psycho-neuro-immunologie nous offrent de l’espoir.

    La psycho-neuro-immunologie
    thérapie quantique
    Cette science, comme son nom l’indique, allie principalement la psychologie (l’étude scientifique du comportement et des fonctions mentales), la neurologie (une spécialité médicale se penchant sur les troubles du système nerveux) et l’immunologie (une autre spécialité médicale qui examine les différents aspects du système immunitaire). Simplement dit, la psycho-neuro-immunologie étudie les interactions entre les pensées, le système nerveux et le système immunitaire.

    Dans ce premier article, nous allons jeter des bases pour comprendre l’évolution de cette nouvelle discipline. Un article plus "vivant" suivra, ainsi qu’une conférence vidéo en ligne.

    Évolution des connaissances
    thérapie quantique
    Il est utile de se faire une idée de l’évolution d’une science : voici, très brièvement, un peu d’histoire. Claude Bernard, un physiologue français, s’intéressait à la relation entre les troubles psychiatriques et le système immunitaire et créa le concept de "milieu intérieur" dans les années 1865. Walter Cannon, un professeur de physiologies à l’Université de Harvard, poursuivit ce concept et publia, en 1932, le livre Wisdom of the Body (La sagesse du corps), dans lequel il développait l’idée d’homéostasie, selon laquelle le corps régularise les différents systèmes pour se maintenir dans une condition stable et relativement constante.

    Durant ses recherches sur les animaux (recherches qui semblent utiles mais que je déplore), Walter Cannon remarqua que l’anxiété, la détresse et la rage arrêtaient les mouvements de l’estomac des bestioles qu’il étudiait. Il observa que ces émotions déclenchaient les réactions de lutte, fuite ou immobilisation (on lui doit le terme "flight or flight reflex" - "réaction de fuite ou de lutte"). Les fruits de son travail furent publiés dans de nombreux articles et condensés dans le livre The Mechanical Factors of Digestion (Les éléments mécaniques de la digestion).

    Nous en arrivons à Hans Selye, un endocrinologue hongrois, pionnier des recherches sur le stress, décédé en 1982. Hans Selye poursuivit ses recherches à l’Université de Montréal, avec l’aide de 40 assistants et sur 15 000 animaux, mettant les animaux dans des conditions physiques et mentales adverses variées. Après plusieurs années d’expérimentation, il développa le modèle du syndrome général d’adaptation, une théorie du stress, durant lequel les glandes surrénales augmentent de volume, le thymus, la rate et certains tissus lymphoïdes s’atrophient ; on observe également des ulcérations gastriques. Il publia 1700 rapports de recherches et 7 livres.

    autoguérison imagerieHans Selye décrit trois étapes de ce processus d’adaptation : 1) alarme, 2) résistance et 3) épuisement. Prenons l’exemple de la cigarette. En général, la première cigarette nous fait tousser : le corps réagit et nous envoie un signal d’alarme. Si l’on continue à fumer, le corps va s’adapter et devenir résistant. On ne toussera plus et tout ira bien, pendant plusieurs années. Finalement, l’adaptation épuisera le corps et une bronchite, l’emphysème, un cancer ou la mort se déclareront.
    thérapie quantique
    Au milieu du 20ème siècle, Georges F. Salomon, de l’Université de Californie à Los Angeles, publia le livre Emotions, Immunity and Disease : a speculative theoretical integration (Les émotions, l’immunité et la maladie : une intégration théorique spéculative) dans lequel il forgea le terme psycho-immunologie. Il avait remarqué que les patients psychotiques avaient une réaction différente des patients non-psychotiques à la vaccination contre la coqueluche : le nombre de lymphocytes et d’anticorps était plus bas chez les psychotiques.

    Genèse de la la psycho-neuro-immunologie
    thérapie quantique
    Nous en arrivons à la psycho-neuro-immunologie. En 1975, Robert Ader et Nicholas Cohen, de l’Université de Rochester à New York, ont démontré, sur des rats, que le système immunitaire pouvait être conditionné. Les rats buvaient de l’eau contenant de la saccharine, puis ingéraient le médicament Cytoxan, qui donne des nausées et supprime le système immunitaire. Ader découvrit qu’après avoir été conditionnés, les rats réagissaient simplement lorsqu’on leur donnait de l’eau avec de la saccharine, sans médicament. Les résultats ont été reproduits maintes fois, attestant leur validité. Ce fut la première expérience scientifique démontrant que le système nerveux (le goût) pouvait influencer le système immunitaire.

    autoguérison imagerieEn 1981, David Fellen, à l’Université de médecine de l’Indiana, découvrit un réseau de nerfs conduisant à des vaisseaux sanguins et à des cellules du système immunitaire. Des chercheurs ont également trouvé des nerfs, dans le thymus et la rate, se terminant en grappes de lymphocytes, de macrophages et de mastocytes, qui tous contrôlent la fonction du système immunitaire. Ader, Cohen et Felton publièrent le livre révolutionnaire : Psychoneuroimmunology (Psycho-neuro-immunologie).

    Finalement, en 1985, Candace Pert, faisant des recherches en neuropharmacologie au NIH - National Institute of Health (Institut National de la Santé), découvrit qu’il y avait des récepteurs de neuropeptides spécifiques dans les membranes cellulaires du cerveau et du système immunitaire. La découverte que les neurotransmetteurs et les neuropeptides agissent directement sur le système immunitaire démontre leur étroite collaboration avec les émotions et suggère qu’il y a un mécanisme liant les émotions au système immunitaire.

    Cette collaboration entre les différents systèmes, immunitaire, endocrine et nerveux ainsi qu’avec le cerveau, permet de mieux comprendre le lien entre les émotions et les maladies.
    Lorsque j’ai étudié l’imagerie guidée interactive, nous nous sommes fortement appuyés sur les travaux de Hans Selye et de Candace Pert.

    Pour lire ce que peut nous apporter cette collaboration entre les différents systèmes, lisez l’article sur L’imagerie et la puissance de l’esprit dans la guérison, paru dans Énergie-Santé.

    Rendez-vous pour le prochain article, plus vivant, qui mettra en valeur la puissance de l’esprit dans la guérison.

    Voir l’article complémentaire, de Danielle Duperret :
    Nos pensées contrôlent-elle notre système immunitaire ?
    thérapie quantique
    eau quantiqueDanielle Duperret
    thérapie quantique
    Danielle Duperret est un docteur naturopathe et holistique, intéressée par l’énergie de la nourriture, la psychologie quantique, la parapsychologie, le biofeedback et la spiritualité depuis sa jeunesse. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages en anglais, qu’elle est en train de traduire en français.
    thérapie quantique
    Née et élevée en Suisse, elle a voyagé à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Inde avant de venir s’installer aux États-Unis en 1979, où elle vit présentement à Las Vegas.
    thérapie quantique
    Elle a donné naissance à 7 enfants (6 filles et 1 garçon), tous nés naturellement à la maison, qui ont eu le privilège d’un enseignement personnalisé à domicile et d’une alimentation biologique.
    thérapie quantique
    Elle a préparé des cours de naturopathie traditionnelle et quantique accrédités, pour des professionnels de la santé et offre de nombreux ateliers pour professionnels et grand public.
    thérapie quantique
    Sa vie n’a pas toujours été rose… mais elle a transformé les tragédies qui ont failli l’abattre en une force intérieure qui lui a permis de triompher de nombreux coups durs. Atteinte d’un cancer à l’âge de 15 ans, elle s’est mise à étudier la nutrition et la psychologie. Isolée, violée et violentée, mise en prison pour un crime qu’elle n’avait pas commis, elle a mis en pratique toutes les stratégies et techniques mentales et psychologiques qu’elle avait étudiées, puis a distillé celles qui l’avaient soutenue dans les circonstances les plus désespérées.
    thérapie quantique
    De la tragédie au triomphe, du chaos à la clarté, de la peur à la foi, le docteur Danielle offre des programmes d’études à domicile, des ateliers et des consultations personnelles, transmettant son savoir et son expérience à ses clients pour leur permettre de surmonter leurs obstacles et de vivre une vie riche et épanouie.

    Danielle Duperret
    Docteur naturopathe et holistique, ND/PhD - Las Vegas (USA)

    Article paru dans Energie Santé mai 2014.

     

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